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Toujours dans les démarches à suivre pour définir sa stratégie web marketing le plus efficacement possible, Il était prévu , dans ce deuxième chapitre de la série « Les stratégies web au cœur des budgets 2016 des entreprises tunisiennes » de parler de la création de votre site web et comment en faire une source de revenu considérable.

Mais en voulant m’étaler sur le sujet, une question est tout de suite venu à mon esprit. Est ce que je dois aborder le sujet d’une façon approfondie en tenant comptes des dernières tendances et techniques du webmarketing, ou est ce que je dois tout simplement parler des standard, sans lesquelles une présence en ligne, en l’occurrence un site, est considéré comme raté ?

Pour dire vrai, j’ai passé en revu certains des articles de confrères rédacteurs web et bloggeurs qui traitent du sujet et en bon averties des tendances et technologies du moment, ils reportent très bien, en ajoutant chacun sa petite touche, ce qui se passent un peu partout dans le monde du digital.

Mais est-ce les techniques du marketing digital sont toutes aussi efficaces en Tunisie que dans les pays dans les quelles elles ont été élaborées et testées ?

Est ce que le comportement du consommateur tunisien sur le web est le même que le consommateur français ?

Je cite l’exemple français puisque c’est l’exemple au quel tout le monde se réfère, que se soit en politique, en sociologie, ou en éducation, on a tendance à se comparer automatiquement aux habitants de l’hexagone. Est-ce que la comparaison est fondée ? Là n’est pas le sujet.

Les américains quand à eux viennent d’une autre planète et la comparaison serait ridicule, et c’est la tout le paradoxe puisque que la majeur partie de cette numérisation et digitalisation nous vient tout droit du pays de l’oncle Sam.

Aborder des sujets qui ne traitent pas de la réalité des choses serait pure spéculation et chose vaine, et ne ferais que renforcer le creux qui sépare les entreprises tunisiennes de leur environnement. Certes le web marketing est sur les lèvres de beaucoup de chefs d’entreprise comme vu dans l’article précédent, il n’y a pas de doute qu’une stratégie digitale bien conçu peut constitué un plus value

pour les entreprises, reste à savoir cependant si les outils en possession des professionnels d’internet et qui nous viennent de l’occident sont tout aussi efficaces pour le cas tunisien.

Pour avoir la réponse il faut tout simplement cerner le comportement de l’internaute tunisien et ses habitudes sur la toile. D’après une étude mené par TNS Sofres intitulés Digital Life, ils existeraient 6 types d’internautes.

Typologie des internautes

L’Aspirer : Il est relativement nouveau sur la toile et en a un usage assez rare. L’Aspirer se connecte principalement de chez lui et achète très peu (voire pas du tout) en ligne.

Le Communicator : Pour lui, Internet est avant tout un moyen d’expression et de partage. Il est un grand consommateur de réseaux sociaux et d’email. Il est principalement connecté depuis son smartphone.

Le Functional : Il utilise Internet depuis très longtemps et le voit avant tout comme un outil. Il l’utilise pour s’informer, acheter ou pour des raisons professionnelles. Il n’est pas friand des réseaux sociaux et remet en cause la publication des données privées.

Le Knowledge-seeker : Tout comme le Functionnal, il utilise internet pour s’informer mais aussi pour se former, apprendre. Il n’aime également pas les réseaux sociaux. Il utilise Internet notamment pour prendre une décision d’achat offline.

L’Influencer : Il est jeune et Internet fait partie intégrante de son mode de vie. Il est perpétuellement connecté, peu importe l’endroit, depuis son PC, son mobile ou sa tablette. Il achète très régulièrement sur Internet, même depuis son mobile.

Le Networker : Pour lui, Internet est essentiel pour créer et entretenir des relations notamment par les biais des réseaux sociaux. Il est aussi un grand consommateur d’emails, des forums et messageries instantanées. Il consomme principalement Internet depuis chez lui.

Malgré l’absence d’étude précise, Il semble claire qu’on peut classer l’internaute tunisien dans la première ou la deuxième typologie à l’exception de certain domaine ou il peut passer en Knowledge-seeker comme le voyage et le loisir et prendre une décision d’achat off-line en ayant parcouru les sites de plusieurs prestataires on-line.

En d’autre terme, l’internaute tunisien n’achète pas en ligne (n’utilise pas le e-commerce), de un parce qu’il ne fait confiance au paiement à distance et de deux parce qu’il n’est pas invité à le faire. Dommage pour les marques de vêtement ou de chaussure qui aurait pu profiter des achats compulsifs de leurs clients (les femmes particulièrement) en leur facilitant l’achat à distance.

Certain me dirait que le nombre d’internautes est en nette augmentation et que c’est de plus en plus facile de se connecter, donc automatiquement le E-commerce ne pourrait qu’être qu’en plein essor, je vous dirais que cela dépend du comportement du consommateur tunisien en ligne comme on l’a vu dans les typologies des internautes. Selon des statistiques du ministère des Technologies de l’information et de la Communication (TIC), on recensait 5 millions le nombre d’utilisateur d’internet en 2013, avec 560 milles actions d’achat en ligne effectuées tout au long de cette même année, ce qui définit à 0.15 le nombre de transactions d’achat en ligne par internaute sur toute l’année, face à 13 transactions par internaute en France. Je laisse les chiffres parler…

Il faut faire attention aussi à ne pas confondre l’achat en ligne et la réservation en ligne qui est beaucoup moins engageante à moins que le client ai fait un virement bancaire pour confirmer sa réservation et là les hôtelier, les agences de voyage ou de location de voiture ont leur mots à dire la dessus puisqu’ils sont confrontés à ce problème plusieurs fois par jour du fait qu’ils n’ont pas de vraie site marchand et qu’il n’arrive pas à concrétiser en ligne.

Autres phénomène à constater avec l’arrivé de la carte CTI. Une carte qui permet aux professionnels d’avoir un cotât d’argent en devise pour pouvoir effectuer certaines opérations de paiement internationales entre autre les stores et les publicités en ligne. Nous avons vu un fort intéressement des entreprises aux publicités payantes sur face book connu autrement sous le nom de face book Ads ou actions sponsorisés.
Le problème est que ses publicités perdaient beaucoup de leurs efficacités en ne proposant pas un réel engagement matériel de la pare du prospect, et au final l’entreprise obtenait pas mal de mention j’aime, ou des interactions sous forme de commentaire sur la publication sponsorisé, mais à aucun moment l’achat en ligne est proposé, alors que c’est l’objectif même de cette action.

Face à cette quasi absence de l’achat en ligne, outils fort important des stratégies digitales, les entreprises tunisiennes doivent s’adapter à la réalité de leur environnement et faire un choix stratégique. Elles peuvent choisir d’êtres pionnières en jouant la carte du E-commerce qui a fait ses preuves partout dans le monde et qui sera à coût sure et à court terme un moyen pour générer du chiffre d’affaire, ou tout simplement préparer le terrain avec une bonne présence en ligne, un bon site web bien visible en attendant des jours meilleurs.

Dans le reste de cette série d’article je vais essayer à chaque fois de projeter les outils web sur le contexte tunisien, et en l’absence de données et de statistiques ma tache ne va être des moindre donc souhaitez moi bonne chance.

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